Contestation des pratiques patronales

Alors que nos collègues membres du syndicat du personnel de soutien du cégep de Matane (CSN) étaient en grève les 19, 20 et 21 mai, la Direction prétend qu’elle a le droit de nous contraindre à réaliser du téléenseignement durant la grève d’un autre groupe de personnel du Cégep.


Nous avons contesté cette manière de procéder du Cégep qui à notre avis est tout simplement illégal. Nous contestons donc les modifications aux conditions de travail effectuées par l’employeur à la suite de l’exercice d’une grève légale par une autre accréditation syndicale.


Le Cégep de Matane a déclaré que lors de ces journées de grève, l’enseignement devant avoir lieu en présentiel serait effectué à distance. Par cette décision, le Cégep de Matane modifie unilatéralement et sans droits, les conditions de travail des enseignantes et des enseignants prévues à l’entente nationale et à l’entente locale.
De plus par cette décision, les enseignantes et les enseignants seront contraints de fournir une prestation de travail illégale en ce que seulement le gouvernement par décret ou arrêté ministériel peut autoriser l’enseignement à distance en lien avec les mesures sanitaires.
Par cette décision, les enseignantes et les enseignants sont contraints à participer à une infraction.


Nous dénonçons avec véhémence l’attitude de la Direction qui essaie par tous les moyens d’éviter de perturber les activités du Collège lors de cette grève.


Conflit de travail et pandémie ne font pas bon ménage, protégeons notre droit à la grève.

Modifications au RQAP

Le 29 octobre dernier, la Loi visant principalement à améliorer la flexibilité du régime d’assurance parentale afin de faciliter la conciliation famille-travail (2020, c.23) a été adoptée. Cette loi vient principalement modifier le Régime québécois d’assurance parentale et la Loi sur les normes du travail (LNT).

Puisque les conventions collectives 2016-2020 du secteur public sont toujours en vigueur, un feuillet de mise à jour des effets de cette loi pour 2021 est maintenant disponible pour compléter les guides existants.

Voici donc les documents :

Un nouveau logo et un nom plus inclusif

Le personnel enseignant du Cégep de Matane se dote d’un nouveau logo et d’un nom plus inclusif

Matane, le 2 mars 2020 — Le 25 février dernier, réunis en assemblée générale, les membres du personnel enseignant du Cégep de Matane ont adopté un nouveau logo et un nouveau nom.

En profitant du 50e anniversaire du Syndicat, un nouveau logo plus contemporain a été développé. Ce logo remplace l’actuel logo du syndicat en place depuis une trentaine d’années maintenant.

« Nous avons senti que cette occasion était un bon moment pour actualiser le logo du Syndicat et en considérant que le Syndicat s’est prononcé en faveur de la rédaction inclusive lors de ses communications, nous avons également profité de l’occasion pour remplacer les termes enseignantes et enseignants du nom du syndicat par personnel enseignant », a indiqué William Duclos, président du Syndicat.

Le nouveau logo fut développé avec la participation de Marie-Noëlle Labonté, enseignante en techniques d’intégration multimédia, qui a fourni à ses élèves le mandat de créer un nouveau logo : « je trouvais que c’était une excellente occasion de faire travailler les élèves sur un logo. Le Syndicat a fourni aux élèves des informations sur la mission, les valeurs du syndicat et ensuite les élèves ont développé leur logo. »

Le logo retenu est celui développé par Alexis Charrette, il se compose de petits personnages qui se tiennent la main pour représenter l’unité et la coopération, mais aussi les personnages que l’on découpait dans le papier lors de notre enfance. Leur couleur orange symbolise également l’esprit d’équipe et la collaboration. Enfin, la couleur bleue du texte représente la fiabilité ainsi que la confiance.

Enfin, tel que l’illustre le logo, le Syndicat modifie son nom afin de devenir le Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Matane (SPECM-CSQ). Cette modification s’inscrit dans le passage à la rédaction inclusive. Les démarches d’officialisation du nom auprès du Tribunal administratif du Québec et au Registraire des entreprises sont en cours.

Profil du Syndicat

Le Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Matane (SPECM-CSQ) représente et protège les intérêts de l’ensemble du personnel enseignant du Cégep de Matane, incluant les enseignantes et les enseignants du Groupe Collegia — Matane ainsi que certaines enseignantes et enseignants du Campus ADN et du Centre matapédien d’études collégiales (CMÉC), soit près de 160 enseignantes et enseignants de cégep. Il est affilié à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

Les négos 2020 et la conciliation famille-travail

Alors que dans les trois dernières négociations, les demandes concernant la conciliation famille-travail ont été refusées en grande partie, la table de négo qui s’amorce le 28 janvier portera essentiellement sur celle-ci.

En lisant l’offre du CPNC (Comité patronal de négociation des collèges), rien ne semble tendre vers un semblant de mesure pour faciliter (ou devrait-on dire « rendre moins ardue ») la conciliation famille-travail.

La seule mention qui en est faite consiste au point 4.4 Faciliter le transfert des enseignantes et enseignants entre collèges : « […] Considérant que la nouvelle génération a un intérêt plus marqué pour le changement et la mobilité, que la conciliation travail-famille nécessite parfois de longs déplacements [nous soulignons], que certaines régions ont des besoins de main-d’œuvre spécifiques, il y aurait lieu d’assouplir les procédures entourant les échanges intercollèges entre enseignantes et enseignants permanents ou encore de modifier l’ordre de priorité d’engagement sur un poste ou sur une charge annuelle de remplacement. »

La prémisse de départ (soulignée) paraît pour le moins troublante (voire erronée) : la conciliation demanderait de longs déplacements? Plus encore, le prétexte d’une volonté de considérer la conciliation travail-famille débouche sur une demande qui précariserait encore plus la communauté enseignante, et s’en suit les difficultés supplémentaires à maintenir la tête hors de l’eau lorsque vient le temps de conjuguer famille et travail.

Espérons que la table de négociation du 28 éclairera quelques lanternes sur les réalités de la conciliation famille-travail et permettra, c’est nécessaire, des avancées.

Marie-Pier Savoie

Représentante CCF pour le SEECM

Retour au travail syndical

Près de 60 personnes étaient réunies en Conseil général vendredi dernier. (Source : Pierre Avignon)

Le 10 janvier 2020, les différents syndicats de la Fédération des enseignantes et enseignants de Cégep se sont réunis pour débuter l’année syndicale.

Nous étions réunis pour discuter des offres patronales reçues quelques jours avant le début de la relâche des fêtes. Rappelons que la partie patronale a soumis son offre sur les matières intersectorielles le 11 décembre et sur les matières sectorielles le 16 décembre.

Une offre salariale… insultante

Ce que le gouvernement nous propose, ce n’est ni plus ni moins que :

  • des augmentations de salaire insuffisantes pour nous assurer minimalement la protection contre l’inflation. L’offre salariale va continuer à creuser le retard de rémunération du personnel du secteur public et à accélérer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre;
  • des propositions imprécises et inquiétantes, en lien avec notre régime de retraite, qui suscitent des questions;
  • une révision du calcul des indemnités liées aux droits parentaux.

Mais surtout, le gouvernement cherche à aller à l’encontre du régime de négociation prévu à la Loi en créant des forums. Ces forums seraient constitués de représentants du Conseil du trésor, des ministères, et de toutes les organisations syndicales concernées par les enjeux. Les travaux devraient se dérouler d’ici le 30 avril 2020 afin d’éclairer les négociations. Encore une fois, si M. Legault a fait de l’éducation l’une de ses priorités, il nous rappelle que l’éducation ça s’arrête en 5e secondaire et que l’enseignement supérieur n’est pas prioritaire.

La CSQ ne s’est pas encore prononcée sur sa participation aux forums du gouvernement, une prise de position officielle aura lieu le 12-13 février lors d’un Conseil général de négociation (CGN) et vous serez d’ailleurs consultés sur cette question lors de notre prochaine assemblée générale.

De plus, la CSQ évalue ses options légales pour contester la tenue des forums, puisque cela revient à contrôler et contourner le processus de négociation.

Certains organisations syndicales se sont déjà prononcées sur leurs éventuelles participations aux forums :

Sur cette question, vous pouvez consulter la position de la FTQ et l’alliance APTS-FIQ

Un dépôt sectoriel indigeste

Alors que le contexte n’est pas à l’austérité, les demandes patronales sont aussi indigestes que lors de la dernière négociation.

Les demandes patronales visent essentiellement à affaiblir, de manière subtile, les fondements de notre convention collective. Une présentation détaillée de l’offre intersectorielle sera effectuée lors de la prochaine assemblée.

Mais dûment mandaté au terme de la large consultation des membres de la FEC, les personnes présentes ont rejeté à l’unanimité les offres patronales.

Vous pouvez consulter le texte du collègue Alain Dion, du cégep de Rimouski.

Calendrier syndical pour l’hiver 2020

Une autre session qui tire à sa fin et nous sommes déjà à préparer la prochaine.

Une session qui sera marquée par l’échéance de notre convention collective le 31 mars 2020. À la lumière des dépôts patronaux des derniers jours, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que la session d’hiver sera difficile.

Voici en bref les activités syndicales prévues à l’hiver prochain :

28 janvier                 Atelier d’initiation à la vie syndicale

Vous avez rejoint récemment (moins de 5 ans) l’enseignement au collégial ?
Vous êtes intéressé à comprendre le fonctionnement de votre syndicat ? 
Cet atelier est pour vous !

4 février                    Assemblée générale syndicale

8 mars                        Journée internationale des droits des femmes

17 mars                      Conférence de l’IRIS – François Desrochers

Inégalités de rémunération entre les hommes et les femmes au Québec : l’impact de la ségrégation professionnelle du secteur public.
Un rattrapage salarial du personnel de l’administration québécoise pour porter leur rémunération au niveau des entreprises publiques coûterait environ 7,3 milliards $ annuellement à l’État québécois, dont 5,9 milliards $ en salaires, et réduirait de 35 % l’écart général du salaire horaire moyen entre les hommes et les femmes au Québec, à quelques jours de l’échéance de la convention collective est-ce que l’on peut vraiment envisager un changement de cap en sens du gouvernement ?

31 mars                      Expiration de la convention collective

7 avril                         Formation sur le financement du Cégep et l’allocation de la tâche

Que vous soyez responsable de la coordination départementale ou pas ?
Que vous soyez nouveau dans le domaine ou encore une personne d’expérience?
Cette formation est pour vous !

14 avril                       Assemblée générale syndicale (élections)

28 avril                       Rencontre collège-syndicat sur le projet de répartition de la tâche

1er mai                        Journée internationale des travailleuses et des travailleurs

26 mai                        Assemblée générale annuelle à l’Hôtel le Belle-Plage

Lucie Piché, présidente de la Fédération des enseignantes et enseignants de Cégep sera parmi nous pour notre assemblée générale annuelle.

Les profs du Cégep de Matane demandent un moratoire

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Modifications au Programme d’expérience québécoise (PEQ)
Les profs du Cégep de Matane demandent un moratoire

Matane, le 5 novembre 2019 – Le Syndicat des enseignants et enseignantes du Cégep de Matane dénonce les impacts des modifications apportés au Programme d’expérience québécoise (PEQ) et demande un moratoire sur le projet ainsi qu’une clause de droits acquis.

« Nous sommes particulièrement inquiets, puisque 45 % de notre effectif est composé d’étudiants étrangers. Pour les jeunes actuellement inscrits dans nos programmes il nous apparaît inconcevable que les règles du jeu changent en cour de route. Les étudiantes et étudiants qui proviennent de partout dans le monde sont une richesse pour notre communauté », de déclarer Yannick Malouin, 2e vice-président du SEECM-CSQ.

La population étudiante internationale, une richesse pour les cégeps de région

Institué en 2010, le Programme d’expérience québécoise (PEQ) est une des portes d’entrée au Québec offertes par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Inclusion (MIFI). Il permet à un étudiant étranger diplômé d’obtenir un certificat de sélection du Québec (CSQ) si cette personne qui souhaite demeurer en sol québécois après ses études.

Le 12 juillet 2019, le MIFI a suspendu le PEQ, en annonçant vouloir y resserrer l’accès. Le programme révisé, en vigueur depuis le 1er novembre dernier, vient modifier passablement les modalités d’accès au marché du travail. Afin d’arrimer les admissions au PEQ avec les besoins actuels du marché du travail, le MIFI restreint l’accès au Programme à une liste de programmes d’études ciblés alors qu’auparavant aucune restriction n’existait à ce niveau.

« Le tout nous apparaît paradoxal, alors qu’on nuit au recrutement à l’international, le dernier Régime budgétaire et financier des cégeps a octroyé 3,8 M$ aux établissements collégiaux pour faciliter leurs efforts en la matière », d’ajouter Yannick Malouin.

Programmes concernés au Cégep de Matane

Actuellement, le Cégep de Matane accueille des étudiants étrangers dans les programmes suivants :

  • Aménagement et urbanisme (18 %)
  • Animation 3D (40 %)
  • Électronique (55 %)
  • Informatique (57 %)
  • Multimédia (66 %)
  • Photographie (63 %)
  • Soins infirmiers (17 %)
  • Tourisme (68 %)

Parmi ceux-ci, les programmes d’études en aménagement et urbanisme, animation 3D, photo et tourisme sont exclus du nouveau PEQ.

Demandes déposées!

En vue du renouvellement de la convention collective qui viendra à échéance le 31 mars 2020, le comité de négociation de la FEC a déposé nos demandes sectorielles le matin du 16 octobre dernier au Comité patronal de négociation des collèges (CPNC).  Ces demandes sont le fruit de 2 phases de consultations qui se sont tenues dans nos assemblées générales en mars et en mai dernier.  Le même exercice s’est tenu dans toute la fédération jusqu’à l’adoption finale au début octobre en conseil général. 

C’est accompagné de 300 personnes déléguées de la CSQ scandant le slogan de la présente négo « Faut que ça change maintenant » que nos demandes intersectorielles ont été déposées au Conseil du trésor le jeudi 24 octobre. 

« Pour une rare fois, la négociation débute dans un contexte de surplus budgétaires. Or, ces surplus découlent de coupes draconiennes imposées tant en éducation, en enseignement supérieur qu’en santé au cours des dernières années, a affirmé Sonia Ethier, présidente de la CSQ. Ce régime d’austérité a affecté gravement les conditions de travail du personnel. Le temps de reconnaitre et de valoriser le travail de tous les employées et employés des réseaux de l’éducation et de la santé est arrivé. »

 « La précarité, la surcharge de travail et la dégradation des conditions de travail sont telles qu’il devient de plus en plus difficile de retenir le personnel et d’attirer de nouvelles recrues dans le secteur public. Nos membres sont à bout de souffle. Il faut que ça change maintenant », a dit Sonia Ethier.

À Matane, nous déposerons officiellement le cahier des demandes sectorielles à notre direction mardi prochain.  Suivez-nous sur les réseaux sociaux.

William Duclos

Conseil général CSQ

C’est dans une conjoncture économique québécoise plus que favorable et en plein blitz final que s’est tenu le dernier conseil général des négociations de la CSQ le 9 et 10 octobre dernier.  Avec un premier ministre qui négocie déjà sur la place publique en affirmant que les surplus n’appartiennent pas aux syndicats, mais à la population québécoise (qui sommes-nous alors ?), un sentiment d’ambiguïté régnait dans la salle où se réunissaient les responsables syndicaux du secteur de l’éducation et de la santé.   Malgré cela, nous devions nous entendre sur le cahier intersectoriel final qui sera déposé au gouvernement Legault d’ici la fin octobre.

À la suite de la consultation de toutes les personnes des syndicats concernées par la loi 37, nous devions adopter les revendications touchant la demande salariale, la retraite, les congés parentaux et les disparités régionales.

Les demandes concertées de la FEC et de certaines autres fédérations ont porté fruit, car l’adoption des revendications salariales se solde par une augmentation fixe de 2 $ afin d’accélérer le rattrapage des salaires suivi d’une augmentation de 6 % pour les années suivantes.  Celles concernant la retraite consistent à maintenir la bonification de la RRQ sans toutefois coordonner cette hausse avec le RREGOP et à revendiquer l’application de 5 mesures supplémentaires à faible répercussion sur le régime comme l’allongement de la retraite progressive et la prestation anticipée.  Aucune proposition sur l’enjeu des congés parentaux n’a été présentée.  En revanche, le Conseil général des négociations de la CSQ a reçu le mandat de réfléchir au sujet de la demande concertée de la FEC concernant la bonification du congé paternel ainsi que la bonification du congé d’adoption proposée par un membre de la fédération des syndicats de l’enseignement.  En terminant, bien que deux propositions aient été retenues au sujet de la disparité régionale, aucune ne concerne Matane.

Et le front commun dans tout ça ?  Les discussions se poursuivent avec la CSN et la FTQ.  Si nous voulons que le Québec se dote d’une main-d’œuvre stable et compétente pour nos institutions publiques et parapubliques, alors une alliance rassemblant le plus de syndicats est plus que souhaitable.

William Duclos, président du SEECM

Urgence climatique : une belle mobilisation !

Le 27 septembre dernier, nous étions près de 400 personnes dans les rues de Matane pour souligner l’importance d’agir pour lutter contre les changements climatiques.

Dans le cadre de la journée mondiale d’action sur l’urgence climatique, nous avons été nombreux et nombreuses à mettre de l’avant que cette préoccupation était importante pour notre collectivité.

En plus de l’excellente participation à la marche en après-midi, il est très important de souligner qu’entre 200 et 250 personnes ont participé aux activités organisées au Cégep en matinée.

Une belle mobilisation qui n’aurait pas été possible sans la participation et l’implication d’un comité organisateur d’enseignantes et d’enseignants mobilisés par cette cause ! Nous les remercions chaleureusement d’avoir mis l’épaule à la roue !

Pourquoi, le 27 septembre ?

La journée du 27 septembre a été choisie par Earthstrike en automne 2018 parce que la date coïncidait avec la publication du livre Silent Spring, de Rachel Carson en 1962, livre reconnu pour avoir contribué à lancer le mouvement environnementaliste aux États-Unis. C’est aussi la dernière journée d’une semaine mondiale d’actions pour le climat débutant le 20 septembre 2019.

Pourquoi s’être mobilisé ?

Parce que protéger l’environnement, c’est protéger l’humanité. En effet, l’urgence climatique menace aujourd’hui le futur de l’humanité et les droits humains les plus élémentaires à l’échelle de la planète. Le droit à la vie, au logement, au travail, à des moyens de subsistances et à des installations sanitaires sont en péril.

La lutte écologiste n’est pas seulement une lutte sectorielle. La lutte pour le climat doit absolument se faire dans une perspective de justice sociale et les mesures de transition qui seront entreprises ne doivent pas seulement profiter aux riches, mais doivent viser le respect des droits humains et l’amélioration des conditions de vie de tous et toutes.

Et maintenant, on fait quoi ?

La lutte est loin d’être terminée !

Il faut revendiquer plus d’actions concertées pour lutter contre les changements climatiques et même si le moment est venu de passer à de larges actions collectives, il ne faut surtout pas abandonner et arrêter de faire individuellement des gestes pour limiter notre empreinte carbone et notre empreinte écologique

De plus, nous avons un devoir civique et collectif d’informer et d’éduquer à ces enjeux écologiques fondamentaux. Voici un document d’information pour vous aider à réfléchir aux manières d’intégrer cet enjeu dans votre enseignement :

La mobilisation EarthStrike n’est pas finie maintenant que le 27 septembre est derrière nous, d’autres actions sont à venir et nous serons appelés à nous mobiliser de nouveau.

D’ici là, les canaux de communication sont bien ouverts avec la direction et nous croyons que des actions au Cégep et à Matane seront envisageables en lien avec le jour de la terre le 22 avril prochain.

Et surtout, continuons à porter le rond vert !

Merci à Caroline Vukovic pour les photos prises lors de la journée du 27 septembre et à Clément Bouchard pour la photo prise depuis le toit du cégep avant le départ de la Marche.

Réaction à l’annonce du réinvestissement dans le réseau collégial

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pour diffusion immédiate

Matane, le 21 août 2019 – Le Syndicat des enseignants et enseignantes du Cégep de Matane se réjouit du réinvestissement dans le réseau collégial et rappelle l’importance d’Oser la réussite de l’enseignement supérieur.

Le Syndicat des enseignants et enseignantes du Cégep de Matane se réjouit de l’annonce d’un réinvestissement de près de 68 millions de dollars dans les cégeps du Québec et particulièrement de l’ajout de près 2,2 M$ au budget du Cégep de Matane pour l’année 2019-2020. Ce réinvestissement n’aurait pu être possible sans la lutte incessante des différentes organisations syndicales présentes en enseignement supérieur, qui revendiquent le financement par palier depuis de nombreuses années.

En avril dernier, nous avons eu l’occasion de rencontrer Youri Chassin, adjoint parlementaire du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, et de toute évidence nous avons su le convaincre que le modèle antérieur de financement des cégeps défavorisait les petites institutions, comme la nôtre, ainsi que les cégeps de région.

De plus, il ne faut pas perdre de vue que la tâche du personnel enseignant au collégial s’est grandement alourdie au fil des compressions ou des gels de financement antérieurs. Nous saluons la disparition de nombreuses annexes « S » pour des projets spécifiques et le transfert de ce financement à même le volet Fixe de l’allocation des cégeps, mais l’argent doit se rendre dans les salles de classe ainsi que dans les services afin de soutenir le travail du personnel enseignant œuvrant également à la réussite des élèves. En ce sens, la création d’enveloppes dédiées et l’établissement de normes de service demeurent à réaliser.

En route vers la prochaine ronde de négociation pour le renouvellement de notre convention collective, ayant pour thème Faut que ça change, maintenant !,  le Syndicat souhaite ardemment que le signal envoyé par le ministre Roberge se concrétise également dans les conditions de travail du personnel enseignant ainsi que dans la valorisation de la profession enseignante au collégial.

Financer correctement l’enseignement collégial, c’est garder nos jeunes chez nous, c’est permettre à nos entreprises de compter sur une main d’œuvre qualifiée et c’est contribuer au développement régional, à l’occupation du territoire et à l’enrichissement collectif.

À propos

Le Syndicat des enseignants et des enseignantes du Cégep de Matane (SEECM) est affilié à la Centrale des syndicats du Québec. Il représente et protège les intérêts de l’ensemble du personnel enseignant du Cégep de Matane, incluant les enseignantes et les enseignants du Groupe Collegia – Matane ainsi que certaines enseignantes et enseignants du Campus ADN et du Centre Matapédien d’Études collégiales (CMÉC). Il regroupe près de 160 personnes.

Le Syndicat célèbre cette année son 50e anniversaire de fondation.

www.seecm.net

Bonne rentrée

Une nouvelle année scolaire s’amorce, une 50e rentrée pour le Cégep de Matane et pour nos membres. En effet, l’année scolaire 2019-2020 représente la 50e année d’existence de votre Syndicat et elle s’annonce chargée : car, en plus des dossiers locaux que nous traiterons au quotidien, notre convention collective viendra à échéance en mars prochain.

 

Votre syndicat

Le Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Matane (SEECM) représente et protège les intérêts de l’ensemble du personnel enseignant du Cégep de Matane, incluant les enseignantes et les enseignants du Groupe Collegia – Matane ainsi que certaines enseignantes et enseignants du Campus ADN et du Centre Matapédien d’Études collégiales (CMEC).

Le SEECM regroupe près de

  • 130 personnes enseignant à l’enseignement régulier à Matane;
  • 15 personnes enseignant à l’enseignement régulier au CMÉC, et
  • Environ 15 personnes enseignant à la formation continue à Collegia.

Voici quelques-uns de nos dossiers prioritaires localement pour l’année 2019-2020 :

  • L’actualisation de nos statuts et règlements;
  • Le suivi du processus d’allocation de la tâche;
  • La négociation;
  • Les tâches à la formation continue.

Ensuite, nous continuerons à être présents aux instances de la Fédération et de la Centrale, afin que notre voix matanaise soit portée et bien entendue !

  • Comité d’information sur la formation et application de la convention collective (CIFAC) : 19 – 20 septembre & 31 – 1er novembre
  • Conseil général de la Fédération : 3 – 4 octobre & 21 – 22 novembre
  • Conseil général des négociations : 9 au 11 octobre
  • Conseil général de la Centrale : 23 au 25 octobre & 11 au 13 décembre

Présentation des membres du bureau syndical.

Le bureau syndical est composé de 4 membres :

William Duclos, enseignant en technologies de l’électronique industrielle, occupe la présidence. : À ce titre, il est notamment responsable de :

  • Présider les réunions du conseil exécutif;
  • Représenter officiellement le Syndicat;
  • Informer les membres dans le cadre de ses responsabilités.

Suzy Lebreux, enseignante en soins infirmiers, occupe le poste de 1re vice-présidente. Elle a notamment les responsabilités de :

  • S’occuper des dossiers ayant un impact sur la qualité de vie;
  • Traiter les communications internes entre les membres du personnel enseignant, avec les autres membres du personnel et avec les élèves;
  • Superviser l’environnement pédagogique;
  • Rédiger les procès-verbaux des réunions du conseil exécutif et de l’assemblée générale qu’elle signe conjointement avec la présidence;
  • Collaborer aux travaux du Comité de perfectionnement du personnel enseignant (CPE).

Dans l’exercice de ces fonctions, elle siège également à la Commission des études.

Yannick Malouin, enseignant en techniques d’aménagement et d’urbanisme, occupe le poste de 2e vice-président. Les responsabilités associées à ce poste sont de :

  • Voir à l’application de la convention collective;
  • Voir à la sauvegarde des intérêts et l’application des droits des membres du collège;
  • Assister aux réunions de la Fédération et de la Centrale à l’intention des responsables de l’application de la convention collective;
  • Accueillir les nouveaux membres et les informes du rôle et des responsabilités du Syndicat;
  • Voir à la formation et l’animation de la vie syndicale.

Dans l’exercice de ces fonctions, il siège également au Conseil d’administration.

Tommy Guénard, enseignant en histoire au Centre matapédien d’études collégiales, occupe le poste de 3e vice-président. Il est notamment responsable de :

  • Voir à l’application de la convention collective au CMÉC;
  • Effectuer le lien entre les membres du CMÉC et l’exécutif;
  • Voir à l’animation de la vie syndicale au CMÉC;
  • Voir à la sauvegarde des intérêts et l’application des droits des membres du centre;
  • Informe le conseil exécutif des dossiers en cours.

L’an dernier, Marie-Pier Savoie, enseignante en français, s’est jointe au bureau syndical pour s’occuper des certains dossiers dont ceux de la condition des femmes et de l’autonomie professionnelle. Elle continuera sa collaboration au sein de l’équipe syndicale cette année et elle sera :

  • Responsable de l’action mobilisation (en vue de la prochaine négo)
  • Votre déléguée au sein du réseau des femmes de la CSQ et du comité de concertation des femmes de la FEC.

Nos activités syndicales

Notre automne sera très occupé syndicalement :

  • 3 assemblées générales (10 septembre, 22 octobre et 26 novembre)
  • 5@7 de mobilisation sur le climat (24 septembre)
  • Comité de révision des statuts (à déterminer)
  • Comité des précaires (à déterminer)
  • Formation sur la répartition de la tâche (29 octobre)

En plus, vous serez convié à une activité d’initiation à la vie syndicale qui aura lieu le 3 septembre. Il s’agit d’une formule allant au-delà de la séance d’accueil des nouveaux membres. Tous les membres seront conviés à cette rencontre !

Le 27 septembre et les actions sur le climat

Nous sommes toujours en discussion avec la direction concernant la journée du 27 septembre. Le mouvement continue à prendre de l’ampleur dans les différents cégeps du Québec et dans la société civile plus largement.

Nous aurons un retour pour vous rapidement sur cette question ainsi que lors de l’assemblée générale prévue le 10 septembre prochain.

Pour nous joindre :

Passez nous voir en tout temps au local du Syndicat (J-228) et nous vous invitons à prendre un café ou échanger avec nous sur votre réalité d’enseignement !

Dans la mesure du possible, un membre de l’exécutif sera sur place.

Autrement, le plus simple est de nous contacter par courriel : n71.matane@lacsq.org

Suivez-nous sur Facebook (https://www.facebook.com/seecmat) et passez voir notre site web : https://seecm.net!

Pour conclure, nous vous souhaitons une très bonne année scolaire, de négo.

Bonne rentrée !

Votre équipe syndicale,

William Duclos       | Président

Suzy Lebreux          | 1re vice-présidente – responsable des finances et du perfectionnement

Yannick Malouin    | 2e vice-président – responsable de l’application de la convention collective

Tommy Guénard   | 3e vice-président – délégué au CMÉC

Dernière rencontre annuelle du CCF (FEC-CSQ)

Voici quelques enjeux du CCF qui ont été discutés lors du bilan triennal d’avril 2019 :

  1. Participation aux activités visant la promotion des rapports égalitaires et la prévention des violences sexuelles

Le CCF recommande à la FEC-CSQ d’inviter les syndicats et leurs membres à participer à ces activités. Au Cégep de Matane, le comité pour contrer le harcèlement et la violence a prévu un plan de formation concernant, d’une part, la notion de consentement et, d’autre part, les mécanismes de plaintes au Cégep. Ces formations reviendraient annuellement et viseraient à conscientiser les élèves ainsi que les employés. Le plan de formation n’a pas encore été diffusé officiellement aux membres des communautés enseignante et étudiante.

  • L’approche intersectionnelle

Le CCF recommande à la FEC-CSQ d’entreprendre une réflexion, de concert avec le CCF, dans une approche intersectionnelle, pour mieux comprendre les réalités et défis que pose l’inclusion en emploi des membres de la communauté enseignante vivant de multiples discriminations (personnes autochtones, handicapées, immigrantes, « racisées », membres de la communauté LGBTQ+, etc.). Des témoignages sont également recherchés afin de mieux comprendre les différentes réalités et d’étoffer la réflexion. Les membres du syndicat de Matane se sentant concernés et qui sont intéressés à faire un témoignage sont invités à communiquer avec la représentante locale CCF à cet effet.

  • Projet de loi 21 sur la laïcité de l’État

Le projet de loi 21 sur la laïcité de l’État ne concerne pas le corps professoral des cégeps. Cependant, la CSQ est une centrale regroupant des membres hors du réseau collégial et, par conséquent, elle déposera un mémoire sous peu concernant le projet de loi.

Le prochain Réseau sur la condition des femmes aura lieu les 16 et 17 mai prochains, à Saint-Sauveur. Un autre article s’en suivra!

La journée internationale des droits des femmes au Cégep de Matane

Le 8 mars dernier, le Comité de la condition des femmes (CCF) local a tenu son activité pour la journée internationale des droits des femmes. Dans un évènement style « pause-café », tous les membres du personnel étaient invités à venir visionner une vidéo présentant 10 soulèvements de 2018 ayant eu lieu aux quatre coins du monde et étant initiés par des femmes.

Un échange s’en est suivi, lors duquel ont été évoquées les injustices graves que vivent les femmes dans le monde, dont, à titre d’exemple, l’emprisonnement pour fausses couches de trois Salvadoriennes.

Au Canada, il ne faudrait pas fermer les yeux sur toutes les formes de violence que vivent les femmes, dont la violence physique, comme l’indiquait un article de Radio-Canada en janvier dernier : « Une femme ou une fillette tuée tous les deux jours et demi au Canada ».

De plus, pour souligner les droits des femmes, la communauté enseignante était invitée tout au long de la semaine du 8 mars à écrire au tableau une citation par jour à saveur féministe que le CCF avait préalablement déterminée :

4 mars 2019

SERENA WILLIAMS, joueuse de tennis professionnelle, médaillée olympique et bien plus!

Je préfère l’expression “l’une des plus grandes athlètes de tous les temps”.

En réponse à un journaliste qui lui demandait, en 2016, quel effet cela faisait d’être considérée comme l’une des plus grandes athlètes féminines de tous les temps.

5 mars 2019

SIMONE DE BEAUVOIR, philosophe et écrivaine (1908-1986)

La femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité (…) : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux.

Dans le livre Le deuxième sexe, publié en 1949

6 mars 2019

Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits.

Dans Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, au XVIIIe siècle (en référence à la Déclaration des droits de l’homme)

7 mars 2019

EMMA WATSON, actrice

Si vous croyez en l’égalité, vous êtes féministe. Désolée de vous l’apprendre.

(traduction libre d’Olivier Bouchard)

8 mars 2019

Peut-on envisager un avenir purgé de violences sexuelles, dans le respect, et en partenariat avec les hommes?

Extrait d’une entrevue d’Aurélie Lanctôt au sujet du mouvement #Etmaintenant, suivant le fameux #Metoo, à Gravel le matin

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Enfin, l’événement a permis de réunir plusieurs personnes se sentant concernées par les droits des femmes. Le CCF a même réussi à recruter deux nouveaux membres : Brigitte Lavoie et Célia Alvarez. Cet engouement pour la cause des femmes au sein du Cégep de Matane permettra d’organiser, on le souhaite, plusieurs activités de sensibilisation. Si vous désirez vous impliquer au sein du comité, n’hésitez pas à nous écrire!

À bientôt!